(31 juillet 2015, Amritapuri, Inde)
C’est avec dévotion et enthousiasme que Gurupurnima (jour de célébration du maître spirituel) a été célébré aujourd’hui à Amritapuri, l’ashram d’Amma en Inde. De nombreux dévots sont venus des quatre coins de l’Inde et du monde pour être auprès de leur maître spirituel.
La pada puja (rituel traditionnel) a été conduite par Swami Amritaswarupanda, accompagnée par la récitation de la guru gita et des 108 noms. Tous les swamis ont passé une guirlande au cou d’Amma, qui leur a donné ses bénédictions.
Amma s’est ensuite adressée au hall bondé pour aborder l’importance du principe du maître spirituel. Les observations suivantes sont tirées de son discours :
« Le guru tattwa (principe du maître spirituel) est éternel. Les maîtres spirituels ont vécu ces idéaux dans leurs vies. Les disciples les ont observés et se sont efforcés de les vivre eux aussi. Dieu et le maître spirituel ne font qu’un. Cela dit, le principe du maître spirituel, qui élève l’âme vers la libération, va au-delà du principe divin. Le maître spirituel n’a absolument rien à gagner ni à faire. Il guide le disciple par pure compassion.
« Le disciple compte d’innombrables faiblesses et penchants. Une patience infinie est nécessaire pour le guider. Sacrifice et austérité caractérisent la vie du maître spirituel. Chaque mot qu’il prononce est un texte sacré. Sa vie même est un texte sacré. Ce sont les maîtres spirituels qui donnent vie aux textes sacrés.
« La spiritualité commence et finit avec la compassion. Lorsque nous jetons une pierre dans un étang, les ondes irradient à partir de l’impact de la pierre, touchent le rivage et reviennent ensuite pour atteindre le centre. Cela commence par le centre et se termine au centre – le bindu. Ce point central est l’amour. »
Après son intervention, Amma a chanté les bhajans (chants dévotionnels) « Sakala Kala Devate Saraswati Devi » et « Guruvadi vani sun lo ». A la fin, elle a demandé à chacun de danser sur le dernier bhajan « Bolo Bolo sab mil bolo Om Namah Shivayah ». Elle a ensuite guidé la foule réunie lors d’une prière silencieuse pour la paix dans le monde, avant de commencer à donner le darshan (ici : étreinte) qui ne s’est terminé que tard dans la nuit.