Nairobi, Kenya – Juillet 2022

 

L’université Amrita collabore avec d’autres établissements d’enseignement supérieur pour partager un accès gratuit à des expériences virtuelles simulées en laboratoire. L’université s’est rapprochée d’étudiants africains vivant dans des zones rurales isolées ou dans des milieux économiquement défavorisés pour leur proposer les Laboratoires Virtuels Amrita en ingénierie et en sciences. L’université a déjà construit un réseau solide en Inde, qui fournit gratuitement des expériences physiques en laboratoire simulées par ordinateur, pour apporter une contribution aux cursus des établissements d’études supérieures.

Les Laboratoires Virtuels réalisent des expériences physiques en laboratoire, simulées par ordinateur, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à des environnements d’apprentissage en ligne riches en ressources pour effectuer des expériences dans un environnement numérique. Cette technique innovante permet de pousser l’expérimentation au-delà des limites des laboratoires traditionnels. L’université Amrita étudie dans les domaines de la biotechnologie et du génie biomédical, des sciences physiques et chimiques, de l’informatique, de l’ingénierie mécanique et de la cyber-sécurité.

Le Commonwealth of Learning (COL) est la seule organisation intergouvernementale au monde qui se consacre exclusivement à la promotion et au développement de l’enseignement à distance et de l’apprentissage ouvert. En collaboration avec l’Université de Formation d’Enseignants du Technique du Kenya (KTTC), le COL a invité l’université Amrita au Kenya pour animer un séminaire de trois jours destiné à des enseignants de l’Ouganda, de Tanzanie, du Malawi, de Zambie et du Kenya. La Dre Krishnashree Achuthan, présidente du département des études supérieures, M. Vysakh KK, associé de recherche et directeur d’équipe, et M. Saneesh PF, chef de projet, se sont rendus à Nairobi pour y participer.

Les laboratoires virtuels gratuits permettent de partager des équipements scientifiques rares et coûteux avec des établissements moins fortunés, leur offrant ainsi la possibilité de réaliser des expériences qui ne leur seraient pas accessibles autrement. Ces outils d’apprentissage numériques permettent aux étudiants de pratiquer et de mieux apprendre la théorie et les concepts sous-jacents aux expériences, où qu’ils se trouvent et à tout moment.

Les laboratoires virtuels effectuent des expériences physiques en laboratoire simulées par ordinateur qui permettent aux utilisateurs d’accéder à des environnements d’apprentissage en ligne riches en ressources pour réaliser des expériences dans un environnement numérique.

Le séminaire regorgeait de formations pratiques pour les participants africains désireux de mettre en place les laboratoires virtuels dans leurs établissements.

La demande d’apprentissage virtuel a augmenté pendant le covid, alors que le monde entier connaissait une crise pédagogique provoquée par les fermetures d’écoles. Les études actuelles décrivent la dégradation de l’apprentissage et la difficulté de rétablir le rythme d’apprentissage aux normes pré-pandémiques sur le continent africain.

Avant la pandémie, de nombreuses écoles africaines peinaient déjà à répondre aux exigences en matière d’infrastructures et de programmes scolaires dans le domaine des Sciences, de la Technologie, de l’Ingénierie et des Mathématiques (STIM). Depuis la pandémie, de plus en plus d’écoles ont profité de l’occasion pour adopter l’apprentissage virtuel afin de compenser l’impact de la fermeture des écoles et d’améliorer la qualité de l’enseignement des STIM.

Le Laboratoire Virtuel est une technologie de pointe qui a été développée pour imiter les équipements et le processus expérimental de l’apprentissage en laboratoire. Cette technologie a permis de simuler de manière réaliste, et avec beaucoup de succès, le travail physique en laboratoire dans de nombreux établissements. Grâce aux laboratoires virtuels, les étudiants peuvent non seulement rattraper leur retard mais aussi répéter les leçons à leur guise. Les enseignants peuvent également utiliser les ressources de qualité supérieure à disposition pour renforcer et structurer leurs cours.

La Dre Krishnashree Achuthan a évoqué l’engagement solidaire de l’université Amrita qui vise à fournir l’accès à l’éducation à bas coût au plus grand nombre. Elle explique : « Les laboratoires virtuels améliorent les effets de l’apprentissage prodigué par des enseignants en stimulant l’auto-apprentissage et en encourageant les étudiants à apprécier le processus d’apprentissage. Avec le soutien du Ministère de l’Éducation du Gouvernement indien et de l’université Amrita, plus de 27 pays d’Afrique utilisent activement les laboratoires virtuels. ».

Le séminaire regorgeait d’exercices pratiques de formation pour les participants africains désireux de mettre en place les laboratoires virtuels dans leurs établissements. Ils ont exprimé toute leur gratitude à l’université Amrita pour cette initiative susceptible d’améliorer la vie de nombreuses personnes.

« Des pays comme l’Inde sont très avancés dans les technologies éducatives. Nous pouvons maintenant enseigner des cursus courts, ainsi que des cours en ligne, grâce à un partenariat avec des universités comme Amrita », a déclaré le Dr Edvin Tarno, directeur général du KTTC.

Les enseignants ont déclaré que les LV sont particulièrement utiles pour les pays disposant de peu de moyens.

Les participants ont manifesté un vif intérêt pour transmettre, organiser et gérer des séminaires dédiés à l’apprentissage en laboratoire virtuel de compétences en design dans tous les pays représentés.

La Dre Mwakima, secrétaire principale du Département d’État pour la formation professionnelle et technique du ministère de l’Éducation au Kenya, a exprimé sa volonté de transmettre, d’organiser et de gérer des séminaires au sujet de l’apprentissage en laboratoire virtuel de compétences en design dans tous les pays représentés.

Les participants ont donné leur avis après avoir effectué les exercices proposés par notre équipe : ils estiment que les laboratoires virtuels sont particulièrement utiles pour les pays disposant de peu de moyens. Mwenda Steve, de Zambie, a déclaré : « Idéalement, les expériences sont censées être pratiquées dans des laboratoires physiques. Cependant, ce n’est pas toujours possible, en raison de difficultés telles que la nécessité de disposer d’opérateurs et de certains équipements ou parce que certains milieux de travail sont dangereux. Les laboratoires virtuels répondent aux besoins des étudiants si nous les utilisons comme un outil complémentaire à l’enseignement en classe. »

Nakazibwe Sauda, un participant d’Ouganda, a souligné la nécessité des laboratoires virtuels dans les pays africains. « En raison des nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre pays, les étudiants ou les parents ne peuvent pas acheter les équipements ou le matériel dont ils ont parfois besoin. Donc, en instaurant l’apprentissage virtuel, nous pensons que même les étudiants les plus pauvres sont en mesure d’accéder au matériel et aux équipements qu’ils n’auraient pas pu se procurer. »

Afin de pérenniser et de soutenir le bien-être social, l’université Amrita continue de s’ouvrir à l’international pour sensibiliser la communauté mondiale à la valeur des laboratoires virtuels. Afin de fournir un service de qualité, les Laboratoires Virtuels Amrita continueront à soutenir le dynamisme de l’apprentissage des utilisateurs et d’infléchir vers le haut leur courbe d’apprentissage. Cela permettra finalement d’améliorer l’enseignement des STIM au niveau international, indépendamment de la nationalité et de la provenance des utilisateurs.