6 août 2022, hôpital Amrita, Faridabad

Partage d’expérience d’un bénévole français sur place : – Vishakh

 » Les travaux de construction battent leur plein sur le chantier de l’hôpital. Jour et nuit, les gens et les machines travaillent sans relâche pour que tout soit parfait pour l’inauguration.

Parmi les opportunités de service, il y a le nettoyage des gravats : morceaux de parpaings et de briques, emballages en plastique et en carton, bouts de métal et beaucoup de poussière de ciment. J’ai été stupéfait en voyant les hommes et femmes monastiques habillés en ocre aller et venir pour tout nettoyer.

Tous travaillaient aux côtés des ouvriers salariés. Je suppose que ces derniers sont un peu surpris de voir les résidents de l’ashram faire ce genre de travail. Les swamis et swaminis viennent sur le chantier et travaillent dans la joie, avec dévouement. Quel exemple pour nous ! Il y en a beaucoup qui ne sont pas jeunes : certains ont des cheveux gris. Une swamini a le même âge qu’Amma : 69 ans. Elle commence à aider à 7h du matin. Un homme âgé suisse est aussi des nôtres. C’est inspirant de voir ces personnes travailler dur.

Il fait très chaud à Delhi. Il y a de la poussière et du bruit, même la nuit, à cause du chantier en cours. Mais on conserve la routine de l’ashram : mantras à 5h du matin, thé et puis service désintéressé.

L’amour et le service sont les deux piliers qui soutiennent les œuvres d’Amma. Il ne fait aucun doute que cet endroit, imprégné de son énergie et aussi de l’amour et du service de toutes et tous, soulagera beaucoup de gens dans leur corps mais aussi dans leur cœur.

Comme le dit Amma, pour mettre fin aux guerres extérieures, nous devons d’abord mettre fin à nos propres conflits intérieurs et à nos émotions négatives. Seule la paix intérieure peut apporter la paix extérieure. Le service désintéressé engendre la pureté intérieure et permet à l’amour en nous de s’exprimer pleinement.

Souvenons-nous en quand nous servons. Partout où nous sommes. Quoi que nous fassions.

Om lokah samastah sukhino bhavantu «