Dans le sillage de la donation d’Amma de 13,5 millions d’euros à Namami Ganga, le projet du gouvernement indien « Swachh Bharat & Clean Ganga » (ce projet s’inscrit dans le programme national Campagne pour une Inde propre lancé officiellement par le Premier ministre indien Narendra Modi le 2 octobre 2014 à New Delhi), Amma a répondu à de nombreuses questions sur ce don, sur le projet lui-même ainsi que ses vues sur la problématique autour de ce projet.
Extrait de la conférence de presse qui s’est déroulée à l’ashram d’Amritapuri en Inde le 11 septembre 2015.
Nous avons commencé le programme « Cleaning India » (Nettoyer l’Inde) en 2010
Question : Vous avez donné aujourd’hui 13,5 millions d’euros. Et vous allez donner à nouveau 13,5 millions d’euros lors de votre anniversaire pour faciliter la construction de toilettes dans le Kerala. Votre prouesse est d’autant plus louable que l’industrie n’a pas donné un seul centime pour cette noble cause de la construction de toilettes. Mais, je voudrais juste savoir si le M.A. Math (Mata Amritanandamayi Math, l’ashram d’Amma) ou un de ses représentants va essayer de faire en sorte que tout cet argent que vous avez donné soit correctement utilisé, et non utilisé abusivement à autre chose, parce que vous ne pouvez jamais être sûr du gouvernement. [Inder Sahni, Chef de l’agence de Delhi du « Gujarat Samachar » – journal en langue Gujarati le plus vendu dans le monde]
Amma : Quand Amma a eu connaissance du projet « Swachh Bharath and Clean Ganga » que le gouvernement de l’Inde a décidé de lancer, Amma était très heureuse. Ceci est en ligne avec la campagne « Amala Bharatham » (Campagne pour une Inde propre) que nous, le Mata Amritanandamayi Math, avions commencé plus tôt dans l’année 2010. Amma a rencontré le Premier ministre Narendra Modi en début d’année à Delhi pour discuter de ces orientations.
Certes, la problématique ne se termine pas ici juste en donnant ce montant.
Le gouvernement nous a autorisé à vérifier et à contrôler que les toilettes soient réellement construites dans les régions sélectionnées. Le gouvernement nous a fourni la liste détaillée de tous les bénéficiaires et leur adresse. Aussi le gouvernement a accepté de nous fournir tous les dossiers et documents nécessaires, ce qui nous permettra d’évaluer l’avancement. Une équipe composée de certains de nos représentants du Kerala ainsi que de Delhi avait visité ces régions sélectionnées à Varanasi (Bénarès), Chhattisgarh (nouvel État de l’Ouest de l’Inde créé en 2000), etc., où ils ont rencontré et interagi avec les « sarpanchs » locaux (chef du regroupement de cinq villages). Nos équipes vont continuer à visiter ces lieux et à veiller à ce que les habitants en soient les bénéficiaires. Nous allons aussi éduquer les gens à l’utilisation des toilettes.
Rétablir l’âge d’or de « Bharat » (l’Inde)
Question : Amma, vous avez fait un énorme effort en faisant un don de 13,5 millions d’euros. Lorsque le Premier ministre Narendra Modi a initié le projet « Swachh Bharat and Clean Ganga », il avait également lancé aux industriels un appel aux dons pour cette noble cause. Mais à ce jour aucun n’a fait de don. Vous avez pris l’initiative du premier pas. Quel est votre message pour les industriels qui ont l’argent et qui pourraient apporter une contribution ? [Sanjay Rai, Chef de l’agence nationale du journal « Aaj Hindi Dainik » à Varanasi – Bénarès]
Amma : Amma ne peut pas commander ou demander à quiconque d’agir d’une certaine manière. Chacun de nous devrait se sentir intimement concerné par cette cause, et aider comme nous le pouvons. Il serait souhaitable que tout le monde se rassemble pour cette cause. Si les grands industriels se joignent à ce projet, beaucoup peut être fait. Outre le projet « Clean Ganga » (Gange propre), il existe de nombreux autres types de pollution à travers l’Inde qui nécessitent de l’attention. Si les industriels s’impliquent au niveau de l’État pour réduire ces différents types de pollution, de grands résultats peuvent être atteints. Cependant, Amma ne peut pas imposer ses mots à quiconque. Amma peut seulement demander à chacun de se réunir et de travailler à l’unisson pour rétablir l’âge d’or de « Bharat ».
Authentiques et hypocrites
Question : Amma, vous œuvrez beaucoup au niveau social et vous avez une bonne image auprès du public. Toutefois, en travaillant dans le domaine de la télévision, nous sommes aussi amenés à prendre connaissance d’informations à propos de « babas » (utilisé en Inde comme marque de respect et d’affection envers des personnes âgées ou des sages qui sont reconnus pour leur piété) controversés. Cela donne lieu à divers doutes dans le cœur des gens ordinaires. Y a-t-il un moyen par lequel nous pouvons éliminer cette confusion entre les sages authentiques et ces prétendus « babas » prétentieux et hypocrites ? [Sandeep Sonwalkar, Delhi, TV India – chaine de télévision indienne en Hindi]
Amma : Le fait est que dans tous les domaines de la vie coexistent ceux qui sont authentiques et ceux qui sont hypocrites. Les gens devraient faire preuve de discernement.
Chacun devrait se sentir concerné par cette cause
Question : Très souvent, plusieurs sages ont lancé des initiatives pour nettoyer le Gange, mais c’est la première fois qu’une aide financière aussi substantielle ait été fournie par une organisation religieuse. Même les sages ne manquent pas d’argent. Vous avez fait le premier pas : souhaiteriez-vous faire un appel aux autres sages ou leur transmettre un message pour les rallier à cette cause ? [Pawan Nara, Delhi, Zee News]
Amma : Si Amma leur disait quoi que ce soit, ce serait comme leur demander d’agir dans une certaine direction. Chacun devrait se sentir intimement concerné par cette cause et aider comme nous le pouvons. L’acte de donner doit être spontané. Il ne peut pas être forcé.
Nous devons tous nous rassembler pour que le rêve devienne réalité
Question : Plus d’une fois cette question ressurgit : est-ce que Narendra Modi fait réellement quelque chose ou non ? Aujourd’hui, vous avez donné 13,5 millions d’euros au gouvernement ; mais pensez-vous que vous l’avez remis entre de bonnes mains ? Parce que certains partis politiques accusent Narendra Modi de seulement parler en l’air. Pensez-vous vraiment que cet aregent dont vous avez fait don seront utilisés de manière appropriée ? Quelle est votre perception ? En donnant cet argent, quel est le message que vous essayez de donner ? [Journaliste du Nord de l’Inde]
Amma : Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Pourquoi Amma devrait répondre à cela ? Tout le monde a sa propre opinion. Mais, il serait préférable pour Amma de ne pas agir et répondre par nécessité simplement parce que certaines personnes ont certaines opinions ou disent quelque chose. Amma fera tout ce qui est nécessaire de son côté. Dans notre pays chacun a la liberté d’exprimer son opinion. Mais cela ne signifie pas que nous restons assis à ne rien faire. Nous devons tendre une main secourable.
Notre ashram a la liste complète des bénéficiaires qui ont besoin de toilettes avec leurs noms, leur adresse, les équipements qu’ils ont ou pas actuellement ; et cette liste a aussi été vérifiée par notre équipe. Nos représentants ont été sur le terrain et nous avons ainsi pu vérifier ces détails par nous-mêmes. A l’avenir également, le gouvernement va nous fournir les documents nécessaires et l’ashram continuera à suivre l’évolution de ce projet et s’assurera que l’argent soit bien géré. Amma a confiance que cet argent parviendra aux bénéficiaires identifiés.
Amma prie pour que les plans et les rêves du Premier ministre de faire avancer ce pays se réalisent. Tout comme chacun de nous rêve que l’Inde s’élève et retrouve son âge d’or, nous avons aussi le désir que l’Inde avance. Chacun d’entre nous peut rêver d’une Inde plus grande, mais si nous voulons que le rêve devienne réalité, alors nous devons tous nous rassembler et nous unir. C’est seulement quand nous joindrons nos mains ensemble que le rêve d’une Grande Inde deviendra vrai.
Contribution de l’ashram par tous les moyens possibles
Question : Beaucoup d’initiatives ont été lancées pour le nettoyage du Gange depuis de nombreuses années ; et une grande quantité d’argent a également été consacrée à ces initiatives. Mais vous n’avez pas donné un tel montant pour cette cause dans le passé. Alors, qu’y a-t-il de si spécial cette fois-ci pour que vous ayez décidé de vous manifester et de faire un don si important ? Y a-t-il quoi que ce soit qui ait augmenté votre foi ou toute autre chose en particulier qui ait fait que vous vous manifestiez cette fois-ci ? [Nirmal Pathak, Delhi, Hindustan Newspaper]
Amma : Ce n’est pas parce qu’Amma n’a pas eu foi en quiconque auparavant qu’Amma n’a pas pris ce projet en main. En fait, Amma a commencé la campagne « Amala Bharatham » (Campagne pour une Inde propre) en 2010 ; et depuis, Amma a mis l’accent sur ce type de projets en Inde. Jusque-là, nous n’étions pas informés de ce type de projets. Récemment, lorsqu’Amma a entendu parler du projet du Premier ministre relatif à « Namami Ganga » et de sa vision pour faire avancer le pays par cette initiative, Amma a estimé que nous devrions y contribuer en tant qu’ashram par tous les moyens possibles. En outre, la situation financière du Mata Amritanandamayi Math ne nous a pas permis de contribuer à cette initiative plus tôt.
Tous les États doivent se rassembler
Question : J’ai deux petites questions. Tout d’abord, nous savons tous que vous avez donné 13,5 millions d’euros au gouvernement de l’Inde pour le projet « Clean Ganga » (Gange propre). Néanmoins, les gouvernements locaux des cinq États – Uttarakhand, Uttar Pradesh, Bihar, Jharkhand et Bengale de l’Ouest – au travers desquels s’écoule le Gange ont aussi une très grande responsabilité dans le projet « Gange propre ». Aussi, prévoyez-vous également de rencontrer à cet égard les principaux ministres de ces États pour leur demander de prendre en main ce projet « Gange propre » avec plein de ferveur ? Deuxièmement, ma question est qu’en plus du problème de la pollution du Gange, il y a un autre problème lié à son débit. De nombreux barrages ont été construits sur le Gange dans l’Uttarakhand, raison pour laquelle l’eau du Gange est régulée. Cela affecte la nature du Gange. Alors, souhaiteriez-vous que le gouvernement arrête les travaux liés à la construction de barrages sur le Gange dans l’Uttarakhand, de sorte que le Gange puisse conserver son flux naturel ? [Hari Krishna, journal Dainik Jagran]
Amma : Amma ne peut pas ordonner à un ministre d’agir d’une certaine manière. Toutefois, s’il y a un problème dans un de leur État respectif et qu’Amma peut faire quelque chose à ce sujet, alors Amma va sûrement les rencontrer pour leur proposer tout ce qu’Amma peut faire pour les aider. En ce qui concerne les barrages, c’est une question sensible et complexe car les agriculteurs ont également besoin d’eau pour produire de la nourriture pour le pays. Or, ces agriculteurs bénéficient de ces barrages. Nous ne pouvons pas ignorer leurs besoins non plus. Nous devons comprendre les besoins réels de la population et agir ainsi en conséquence. Cependant, une chose est certaine : tous les États doivent se rassembler et aider à faire avancer l’initiative Gange propre
C’est nécessaire pour chaque indien
Question : Depuis les 30 dernières années, le Gange est régulièrement nettoyé. Environ 3,75 milliards d’euros ont été dépensés pour le nettoyage du Gange. Chaque fois que le gouvernement est sollicité par la plus haute cour de justice du pays pour évoquer cette affaire, la cour affirme qu’à la vitesse à la laquelle le nettoyage se passe actuellement, il est peu probable que même la génération actuelle ne soit en mesure de voir le Gange propre. Amma, pensez-vous qu’à la vitesse à laquelle les travaux de nettoyage se déroulent, la génération actuelle sera en mesure de voir les eaux du Gange aussi propre qu’à leurs sources ? Y a-t-il un espoir pour cela ? [Journaliste du Nord de l’Inde]
Amma : Amma dirait que pour que ce projet réussisse, il est nécessaire que non seulement le gouvernement, mais également tout le monde (y compris les industriels et les citoyens) se manifeste et y prenne part. Cela demandera beaucoup d’efforts, comme par exemple la construction de stations de traitement des déchets industriels pour qu’ils ne soient plus déversés directement dans le Gange, voir la relocalisation de certaines usines, ou encore la construction d’installations sanitaires appropriées. Par conséquent, toutes les composantes de la société doivent se réunir et partager une vision commune pour le nettoyage du Gange. C’est à cette seule condition que ce travail avancera rapidement. Il ne se passera rien si c’est uniquement le souhait du gouvernement. La population doit aussi se manifester et contribuer de toutes les manières possibles. Les gouvernements locaux de chacun des États devront travailler main dans la main. Bien sûr, nous pouvons tous faire un effort, mais beaucoup d’autres facteurs influencent le résultat de nos efforts. Par exemple, une personne peut conduire très attentivement, mais la personne venant en face peut être insouciante et cela peut conduire à un accident. Pour que tous les facteurs soient favorables, la grâce de Dieu est nécessaire. Le résultat des efforts ne dépend pas d’une seule personne.
Quand il y a eu des inondations dans le Karnataka, Amma a construit de nouvelles maisons pour ceux qui avaient perdu leur maison. Beaucoup d’autres personnes et organisations se sont manifestées pour offrir leur aide dans les phases d’intervention d’urgence puis de réhabilitation. Cependant, dès que le feu des projecteurs des médias s’est éteint, ces personnes et organisations ont fait marche arrière. Or, l’ashram d’Amma a continué à construire autant de maisons que possible pour les nécessiteux, sans se soucier de la vedette des médias. Ainsi, dès qu’il est apparu au grand jour que seule Amma continuait à construire des maisons tandis que d’autres avaient renoncé, c’est devenu une question de prestige pour certains ; puis rapidement une compétition dans laquelle tout le monde a commencé à nouveau à se manifester et à aider.
C’est seulement si nous sommes tous prêts à conjuguer nos efforts que nous pouvons concevoir que le nettoyage du Gange devienne une réalité. Certains d’entre nous estiment que cela est un projet du gouvernement. Mais si nous voulons que ce rêve devienne réalité, nous devons tous aller de l’avant ensemble, y compris la presse et les médias. Ce n’est pas seulement nécessaire au gouvernement ou au Premier ministre. Nous devons réaliser que ceci est nécessaire à nous tous : c’est nécessaire pour chaque Indien que le Gange soit propre. C’est impossible avec les efforts d’un seul individu. Tout le monde doit s’unir et se rassembler. Alors seulement ce projet pourra réussir.
L’attention d’Amma sur le « Dharma » (ce qui est juste)
Question : Construire seulement des toilettes sur les rives du Gange pourrait ne pas être suffisant pour nettoyer complètement le Gange. Il y a beaucoup d’usines sur les rives du Gange qui rejettent des déchets industriels contaminés dans le Gange. Il est important d’arrêter cela, et cela nécessite une autre initiative majeure. Amma a-t-elle parlé également au gouvernement de toute initiative en ce sens ? Une autre chose est qu’il semblerait que vous essayez de vous rapprocher du BJP (Le Bharatiya Janata Party – parti du peuple indien : un des deux principaux partis politiques indiens). Est-ce vrai ? [Journaliste, Mumbai (Bombay), journal DNA]
Amma : La priorité d’Amma concerne uniquement le dharma (ce qui est juste), indépendamment de tout gouvernement. Amma souhaite que le dharma soit établi.
Lors de la discussion avec le Premier ministre en mars, ce sujet concernant les usines déversant des déchets dans le Gange a également été abordé. Amma a également fait part de sa préoccupation concernant les déchets d’usine, les eaux d’égouts et autres eaux usées qui sont rejetées dans le Gange. Les effluents d’usine qui se déversent dans le Gange sont une préoccupation majeure et nous devons y mettre un terme. Certaines usines devront être relocalisées et certaines personnes devront également être rééduquées. Toutes ces questions ont été abordées et discutées en détail lors de cette réunion avec le Premier ministre.
Amma a également proposé un plan pour éliminer les déchets d’origine humaine comme les squelettes, les os, etc., qui doivent être éliminés en utilisant des bateaux qui peuvent aller sous l’eau. Ces bateaux peuvent repérer les endroits où ces squelettes ont été déposés puis les enlever. En plus des suggestions relatives à la mise en place de nombreuses stations de traitement, Amma a également suggéré que le gouvernement prenne l’initiative d’accorder des subventions aux usines afin qu’elles soient en mesure de déménager facilement. Sinon, c’est comme un éléphant qui prend son bain puis qui se roule le dos dans la poussière aussitôt après. Ce serait un grand gaspillage d’argent et de ressources. C’est seulement après avoir arrêté le dépôt des cadavres dans le Gange, construit des stations de traitement et des toilettes dans les bâtiments, etc., que nous pourrons nettoyer le Gange de tous les os et autres déchets humains. Sinon, le Gange redeviendra contaminé.
Arrêter cette pratique indésirable
Question : C’est une tradition que de déposer des cadavres à moitié brûlés dans diverses localités traversées par le Gange comme Varanasi. En tant que leader spirituel, il serait d’un grand service que vous puissiez communiquer un message au peuple d’arrêter de faire cela. [Correspondant à Delhi, journal Janmabhoomi]
Amma : Le thème du rejet des cadavres dans le Gange, qui contamine encore davantage le Gange, a été discuté en détail avec le Premier ministre en mars de cette année. Ce fut une longue discussion à l’issue de laquelle le Premier ministre a promis que ses prochains efforts seront de mettre un terme à cette tradition indésirable du rejet des cadavres dans le Gange.
Dans les temps anciens, les gens pensaient que c’était une bonne idée que de laisser le cadavre devenir la nourriture des poissons. Nos ancêtres ainsi que les plus anciennes générations croyaient que c’était comme faire une offrande au Gange. En outre, ils croyaient que l’on pouvait atteindre moksha (la libération) et des états de conscience supérieure en offrant son corps au Gange. Donc, il y a à la fois l’idée même enracinée dans la compassion ainsi que la croyance d’atteindre moksha. En réalité, les substances chimiques qui suintent dans le sol à partir de corps en décomposition peuvent être encore plus toxiques. Quoi qu’il en soit, ce dépôt de cadavres dans le Gange est devenu un peu une sorte de cérémonie primitive qui doit être contrôlée et arrêtée. Le gouvernement se penche également sur cette question. Le Premier ministre prend également cette question très au sérieux. Il a dit à Amma qu’il prendra les mesures nécessaires pour faire cesser d’une manière ou d’une autre cette pratique indésirable. Le Premier ministre projette de construire des crématoriums sur les rives du Gange.