Amritapuri, le 15 octobre 2021

 

Extraits du message d’Amma pour Vijaya Dasami (Fin du festival de Navaratri) 

 » Toutes les fêtes, observances et cérémonies traditionnelles religieuses enseignent l’importance de dissiper les ténèbres du l’esprit humain, de l’intérieur et de l’extérieur, et de répandre la lumière de la conscience de soi. Navaratri et Vijayadasami nous rappellent également ce message glorieux.

Quand s’éveille la capacité de discerner le vrai du faux et d’agir en conséquence avec le juste discernement et en conscience, les ténèbres disparaissent. Le mental se remplit de lumière divine. La conscience « je suis tout » se lève en nous. Une fois cette connaissance éveillée, il ne reste que la paix suprême.

L’amour d’une mère transcende le langage. Dans la tradition de l’Inde, l’amour maternel à l’état pur, c’est la mère divine universelle, Jagadamba. La mère universelle soutient et guide avec amour et affection chaque manifestation animée et inanimée de la création dans l’univers. On dit de Jagadamba qu’elle s’est incarnée plusieurs fois pour le bien du monde et pour la protection du monde. Pour soutenir la création, la mère divine a insufflé son énergie maternelle dans chaque être féminin, protégeant l’enfant dans le ventre et même après. Elle les soutient tous avec beaucoup d’amour. Quand un enfant est en détresse, en général, c’est la mère qui accourt à son aide. La maternité est l’incarnation de la patience, du sacrifice, de la tolérance et de la compassion. C’est pourquoi lorsque l’on voit ces genres d’expression, où que ce soit, on les appelle « mère ». C’est ce qui explique que nous, en Inde, en soyons venus à appeler « mère » la nature, la terre, les rivières, les Védas et les vaches.

La célébration de la force qui soutient l’univers tout entier nous attirera toutes les bénédictions possibles. C’est cette énergie qui maintient l’univers. Pour peu que nous le réalisions et que nous cultivions, tels des enfants, une attitude d’abandon et d’amour désintéressé à l’égard de cette énergie universelle, notre vie sera bénie.

Puissent les femmes, en qui l’on devrait vénérer la déesse Devi Durga, n’être jamais molestées dans les ruelles ni dans les transports. Puissent les femmes qui devraient vivre à l’image de la déesse Devi Lakshmi, ne jamais connaître la pauvreté. Puissent les femmes, en qui l’on devrait vénérer la déesse Devi Sarasvati, n’être jamais écartées de l’éducation. Qu’aucune femme, en qui l’on devrait vénérer Devi Kali, ne soit jamais négligée ni critiquée parce qu’elle a la peau foncée. Puissent les femmes acquérir le respect et la place qu’elles méritent dans la société. «