» Un poisson ne peut pas sonder la profondeur de l’océan. Notre esprit limité ne peut pas mesurer le Dieu infini. Alors, que pouvons-nous faire en cette présence ? Un diamant se trouverait-il dans une bouse de vache que nous n’hésiterions pas à le ramasser. Nous avons beau tous avoir en nous la conscience divine, à l’heure actuelle, nous n’en sommes pas moins complètement identifiés à notre corps.

Un jour, des amis marchaient dans la rue. Celui qui marchait en tête remarqua des excréments sur le trottoir. Immédiatement, il se pinça le nez et avertit ses amis : « Écartez-vous, il y a des excréments sur le trottoir ! Éloignez-vous ! Éloignez-vous ! Ça pue vraiment ! »

Soudain, ils entendirent l’excrément s’adresser à eux : « Hé, vous ! Venez par ici ! »

Les gars n’en croyaient pas leurs oreilles, l’excrément était en train de leur parler.

Ayant envie d’écouter ce qu’il avait à leur dire, ils s’approchèrent.

L’excrément déclara : « Pourquoi me méprisez-vous de la sorte ? Savez-vous qui j’étais ? J’étais de la mélasse sucrée, un beau fruit et un morceau de gâteau. Puis un jour, par hasard, je suis entré dans le corps de quelqu’un comme vous et voilà où cela m’a mené. C’est vous qui m’avez mis dans cet état. C’est vous qui avez besoin de purifier ce que vous avez à l’intérieur. »

Pour avoir une belle apparence, nous devons utiliser beaucoup de cosmétiques. Pour que notre corps sente bon, nous devons nous mettre du parfum ou du déodorant. Sinon, nous sentirions mauvais.

Nous avons tellement plus à apprendre de ceux qui nous entourent que des livres. Les Écritures sont enseignées dans les ashrams et tout le monde peut les apprendre. Mais toute l’essence des Écritures est dans le concret, et c’est en interagissant avec les autres que nous apprenons l’aspect pratique.

Nous devons cultiver la conscience que chaque situation à laquelle nous sommes confrontés dans la vie est un test de notre maître spirituel. Nous avons très envie de nous souvenir de ce que nous avons appris et de l’appliquer lors de notre test. Avons-nous réussi à garder notre sang-froid quand nous avons interagi avec les autres ? Sinon, quelle différence y a-t-il entre nous et un magnétophone, ou un livre ? Nous lisons un livre et répétons ce que nous avons lu. Nous écoutons un enregistrement et répétons ce que nous avons entendu. Si nous écrivons le mot miel sur un papier et qu’ensuite nous le léchons, nous n’aurons pas le goût sucré du miel. Nous avons beau dire à qui veut l’entendre que nous sommes du miel, en fait nous n’incarnons aucune des qualités du miel. »