Points clés

  • AYUDH Inde a lancé le programme intitulé « Jeunes d’AYUDH répandant la Chaleur et des Sourires (ASWAS) », qui vise à apporter une aide hivernale aux personnes défavorisées grâce à la collecte et à la distribution de vêtements d’hiver de seconde main. AYUDH est notre mouvement international de jeunes.
  • Plus de 600 bénévoles du mouvement AYUDH ont organisé des collectes dans cinq États différents, regroupant des couvertures, blousons, pulls, écharpes, gants et bonnets d’hiver. Ils les ont ensuite distribués aux personnes sans-abri ou vivant en maisons de retraite, dans les orphelinats et à d’autres personnes dans le besoin.
  • L’initiative s’est étendue au-delà du proche voisinage : des bénévoles ont en effet distribué des articles à des villageois démunis du Maharashtra, d’Odissa, et à Kolkata et Delhi.

AYUDH est notre mouvement international de jeunes consacré à la construction d’un monde pacifique et durable.

« Savez-vous ce qu’Amma attend de vous ? Vous devez être comme le soleil, pas comme une luciole. Les lucioles font de la lumière uniquement pour leurs besoins personnels. Ne soyez pas comme elles. La seule chose à souhaiter, c’est le désintéressement. Soyez ceux qui lèvent leurs mains pour aider les autres, même au moment de mourir », dit Amma.

Inspirés par ses paroles et la foi, le programme AYUDH Inde a décidé de lancer un programme complet de secours durant l’hiver pour les plus défavorisés, appelé « Les Jeunes d’AYUDH Répandant Chaleur et Sourires » (ASWAS).
Notre objectif est de transformer le froid des mois d’hiver en chaleur de compassion. Pour beaucoup d’entre nous, l’hiver n’est qu’un changement de saison, mais pour certains, c’est une bataille pour la survie. Avec la chute des températures, de nombreuses familles sans-abri et défavorisées doivent lutter pour avoir chaud, faute de bons vêtements d’hiver. Dans le cadre d’ASWAS, nous collectons activement des vêtements de seconde main en bon état susceptibles de bénéficier à ceux qui n’ont pas les moyens de se vêtir chaudement.

La campagne a été menée dans différents États de l’Inde : Gujarat, Maharashtra, Odissa, Bengale Occidental, ainsi qu’à Delhi, où la température peut descendre en dessous de 7°C. Chaque année, la capitale du pays connaît des conditions météorologiques fatales à des centaines de sans-abri et qui laissent des dizaines de milliers d’autres grelotter dans les rues.

Drishti Keshri, une jeune AYUDH de Kolkata, a déclaré : « C’est une leçon pour nous tous qui nous lamentons au sujet de petites choses et qui ne nous soucions pas de ce que nous avons en abondance. Pendant que je distribuais les vêtements, une chose me venait constamment à l’esprit : nos problèmes ne sont pas aussi importants que les leurs. Quelque part, les gens n’arrivaient pas à croire que nous venions leur apporter des vêtements d’hiver. Ils étaient si heureux en voyant les cadeaux. J’espère recommencer à l’avenir. »

Plus de 600 bénévoles dévoués d’AYUDH à Mumbai, Pune, Ahmedabad, Kolkata, Bhubaneswar et Delhi ont mené à bien les campagnes de collecte dans leurs villes respectives. Ils ont récolté principalement des couvertures, des blousons, des pulls, des écharpes, des gants et des bonnets d’hiver. Le programme de collecte s’est étalé sur plusieurs semaines et a permis de recueillir des dons en provenance de divers endroits.

Nous avons ensuite trié les articles et ceux en bon état ont été distribués aux pauvres de nos quartiers, ainsi qu’aux orphelinats et aux maisons de retraite. Nous avons également livré certains colis dans des villages pauvres du Maharashtra, d’Odissa, de Kolkata et de Delhi, où l’hiver est rude. Les villageois n’ont même pas suffisamment d’argent pour acheter des vêtements en laine pour habiller chaudement leur famille.

Lorsque les bénévoles d’AYUDH de Kolkata et de Mumbai se sont rendus dans des maisons de retraite, ils ont découvert que ces établissements n’étaient pas de simples foyers. Les résidents avaient une santé précaire et avaient besoin d’attention et de soins particuliers. Parmi eux se trouvaient non seulement des personnes âgées, mais aussi des jeunes souffrant de handicap qui avaient été abandonnés par leurs parents. Le fait d’être témoins de la douleur et des difficultés rencontrées par ces personnes a été une expérience bouleversante qui illustre l’importance cruciale de leur campagne de compassion.

Aishwarya Palav de Kolkata, ingénieure système chez Emerson Electric Co, a témoigné : « Cette expérience a été empreinte de sentiments contradictoires, j’étais triste de voir la souffrance mentale des personnes âgées qui attendaient ne serait-ce qu’un seul regard de leurs proches. Elles étaient seules, malades et abandonnées par leurs propres enfants. C’était dur de voir ce côté de la société. J’ai essayé de ressentir leur douleur et de me mettre à leur service. »

Imaginez la joie sur le visage d’un enfant qui reçoit une couverture douillette pour s’abriter du vent mordant. C’est très surprenant de voir comment nos objets superflus peuvent devenir la seule chose qui permette à d’autres de survivre. Amma nous a toujours inspiré en disant : « Si c’est le karma de quelqu’un de souffrir, considère que c’est ton devoir de l’aider. »

Soyons solidaires, pas seulement pour apporter un soulagement temporaire, mais aussi pour construire un avenir où personne n’aura à affronter seul les rigueurs de l’hiver. Tout en profitant du confort de nos journées d’hiver, n’oublions pas de tendre la main à ceux qui sont dans le besoin en signe de compassion.

Amma nous guide avec ces paroles : « Le monde a besoin de serviteurs, pas de chefs. Tout le monde veut devenir chef. Nous avons suffisamment de chefs qui ne sont pas de vrais chefs. Devenons plutôt de vrais serviteurs. C’est la seule façon de devenir un vrai chef. »

 

Article paru le 9 janvier 2024