Point clés :

  • La professeure Maneesha V Ramesh, titulaire de la chaire UNESCO sur l’Apprentissage Expérientiel pour l’Innovation et le Développement Durables, et la professeure Bhavani Rao, titulaire de la chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et l’Autonomisation des Femmes, ont été invitées à s’exprimer lors de la COP28, la conférence annuelle des Nations unies sur le climat, qui s’est tenue à Dubaï.
  • La professeure Ramesh a pris la parole au cours de tables rondes intitulées « Indigéniser l’éducation pour l’action climatique » et « L’Action climatique menée par les autochtones », mettant l’accent sur les outils pratiques de réflexion critique, les interventions technologiques et l’inclusivité dans l’éducation climatique.
  • La professeure Bhavani Rao a participé à la table ronde intitulée « Crise climatique et santé des femmes et des petites filles : une perspective du point de vue du genre », qui s’est penchée sur l’impact disproportionné du changement climatique en fonction du genre. Elle a également participé à la table ronde du sommet de la Blockchain Verte des Émirats arabes unis, organisée dans le cadre de la COP28.

Deux professeurs de l’université d’Amrita ont participé à la COP28, la conférence annuelle des Nations unies sur le climat, au cours de laquelle les gouvernements se réunissent pour discuter des moyens de limiter le changement climatique et de s’y préparer. Cette année, la conférence s’est tenue à Dubaï, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023, et s’est conclue par un accord appelant au « début de la fin » de l’ère des combustibles fossiles.

La professeure Maneesha V Ramesh est directrice de l’université d’Amrita, titulaire de la chaire UNESCO sur l’Apprentissage par l’Expérience pour l’Innovation et le Développement Durables, et directrice du Centre Amrita pour les Réseaux et les Applications sans fil. Elle a été invitée à s’exprimer lors de deux tables rondes.

La première était intitulée « Indigéniser l’éducation pour l’action climatique : Stratégies, études de cas et témoignages ». Elle a parlé des outils pratiques de réflexion critique et d’action basés sur le travail et les pratiques d’Amrita avec nos 101 villages adoptés à travers l’Inde. Elle a également parlé de certaines interventions technologiques de l’université basées sur des méthodes d’éducation. Cette table ronde était organisée par Space4Innovation/GEO Indigenous Alliance.

L’intitulé de la deuxième session était « Action climatique menée par les autochtones : Démocratiser les données spatiales pour le bien-être planétaire et l’éducation ». La professeure Ramesh a expliqué comment l’université Amrita travaille avec les communautés indigènes pour amplifier l’éducation climatique et mettre en œuvre des actions clés au niveau local. Amrita veille à ce que les voix des villageois soient entendues et à ce qu’ils soient respectés en tant qu’acteurs clés, établissant ainsi l’inclusivité et la sensibilité culturelle.

La professeure Bhavani Rao est titulaire de la Chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et l’Autonomisation des Femmes de l’université Amrita et directrice de l’École des Sciences Sociales et Comportementales. Elle est également directrice de deux centres de recherche : les laboratoires AMMACHI (Amrita Multi Modal Applications Using Computer & Human Interaction Labs) et le Centre pour l’Autonomisation des Femmes et l’Égalité des Genres (CWEGE).

Lors d’une session intitulée « Crise climatique et santé des femmes et des jeunes filles : Perspective du point de vue du genre », la professeure Rao a parlé de la nécessité d’adopter des valeurs pour éradiquer la destruction de l’environnement. Le Rotary, en partenariat avec la Global CSR Foundation, a organisé cette table ronde afin d’étudier l’impact disproportionné du changement climatique sur les femmes et les filles, de souligner que le changement climatique est un « multiplicateur de menaces » qui accroît les tensions socio-économiques et politiques, et de mettre l’accent sur la nécessité de trouver des solutions spécifiques pour les femmes dans le cadre des stratégies de lutte contre le changement climatique.

La professeure Rao a mis l’accent sur le programme de protections périodiques réutilisables Saukhyam :  plus de 13 000 groupes d’entraide autogérés de femmes et projet de former des groupes d’entraide à la culture des algues. La première dame du Suriname et la première dame du Commonwealth des Bahamas étaient présentes et ont exprimé leur reconnaissance pour ces efforts gigantesques.

La professeure Rao a également participé à une session intitulée « Green Blockchain et Responsabilité Sociale des Entreprises » . Ce sommet était également organisé par le Rotary et la Fondation mondiale pour la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), avec pour principal intervenant Jing Zhao Cesarone, PDG de la Fondation mondiale pour la RSE. En outre, elle a été invitée au dîner du KuCoin Green Future organisé par KuCoin.

Les blockchains sont des bases de données distribuées ou des registres partagés entre les nœuds d’un réseau informatique. Elles sont surtout connues pour leur rôle crucial dans les crypto-monnaies. Cependant, elles sont devenues un sujet de controverse, car elles produisent une empreinte carbone importante en raison de la consommation intensive d’énergie qui entraîne des émissions de gaz à effet de serre.

Les blockchains vertes sont une nouvelle technologie en cours de développement pour réduire ces émissions de carbone, et le Green Blockchain Summit a exploré une collaboration pour un cadre de normes de durabilité des blockchains. Le programme a montré comment les technologies numériques avancées peuvent contribuer à une transition verte et numérique conforme aux objectifs de développement durable des Nations unies.

En ce qui concerne la COP28 dans son ensemble, les négociateurs de près de 200 pays se sont réunis pour prendre une décision sur le premier « bilan mondial » afin d’intensifier l’action climatique avant la fin de la décennie et de maintenir la possibilité de limiter l’élévation de température mondiale à 1,5 °C. COP est l’abréviation de « Conference Of Parties », les « parties » étant les pays qui ont signé l’accord initial des Nations unies sur le climat en 1992.