Toute circonstance défavorable peut se convertir en quelque chose de favorable. Par leurs paroles et par leurs actes, beaucoup de gens, en ce monde, nous lancent de la boue. Sans sombrer dans le désespoir, un chercheur spirituel devrait pouvoir balayer cette boue, en libérer son mental, et s’en servir comme d’un tremplin pour progresser.

Il était une fois, dans un village, un chercheur spirituel. Il était absorbé dans ses pratiques et s’abandonnait à Dieu. Un des villageois ne cessait pas de se moquer de lui et de le critiquer.

Puis soudain, un beau jour, le détracteur mourut. Un villageois courut l’annoncer au chercheur : « J’ai une bonne nouvelle : l’homme qui vous critiquait est mort. » Quand le chercheur apprit la nouvelle, il dit avec tristesse : « Comme c’est triste. J’ai perdu un très bon ami, Il m’a toujours aidé à rester concentré sur mon maître et à progresser sur le chemin spirituel. » Ainsi, il est possible de convertir toute situation défavorable en situation favorable.

C’est l’histoire d’un fermier qui possédait un cheval. Ce cheval tomba un jour dans un puits profond et à sec. Le pauvre animal pleurait au fond du puits. Le fermier essaya de nombreuses méthodes pour sauver le cheval, mais en vain. Le fermier finit par se dire : « En fait, il est inutile de secourir ce cheval. Une fois que nous l’aurons sorti du puits, il ne vivra plus bien longtemps et il ne pourra plus travailler. » Le fermier décida donc de laisser l’animal dans le puits et de le recouvrir de terre. Il engagea des ouvriers pour l’aider et il se mirent à combler le puits à la pelle.

Et voici ce qui arriva ensuite : quand une pelletée de terre tombait sur son dos, le cheval se secouait et montait dessus. Ainsi, petit à petit, le cheval finit par arriver en haut du puits. Au bout d’un moment, le cheval hennit très fort, un peu comme s’il célébrait une victoire. Le fermier sortit voir ce qui se passait. Alors, le cheval sauta hors du puits et partit en trottant joyeusement !

Par leurs paroles et par leurs actes, beaucoup de gens, en ce monde, nous lancent de la boue. Sans sombrer dans le désespoir, un chercheur spirituel devrait pouvoir balayer cette boue, en libérer son mental, et s’en servir comme d’un tremplin pour progresser. C’est seulement à cette condition que nous serons sauvés du puits creusé par les critiques d’autrui et que nous réussirons dans la vie. Quand les gens nous critiquent rappelons-nous : « Je ne suis ni ce corps ni ce mental. Je suis la conscience. Puisque seul le Soi existe réellement, qui peut critiquer qui ? »

Même dans notre ashram, nous avons pu améliorer beaucoup de choses grâce aux critiques exprimées par les visiteurs. Il est possible de transformer toute situation défavorable et de la rendre favorable. Par leurs paroles et par leurs actes, bien des gens, en ce monde, nous lancent de la boue.

Soyons capables de transformer nos faiblesses en marches qui mènent au succès. Personne ne connaît le temps qui lui reste à vivre sur cette terre. La mort nous suit à chaque pas. Ne gaspillons pas cette précieuse vie à courir après des plaisirs éphémères. Nous avons une occasion en or d’atteindre le but de la vie humaine. Faisons bon usage de cette vie, cherchons profondément en nous pour découvrir notre essence véritable et comprendre quelle est la source réelle de la paix et du bonheur.