Points clés:
- Le printemps est arrivé à Amritapuri avec la célébration de Vishu Thaineetham, une initiative qui impulse la plantation d’arbres et de plantes locales.
- Ayudh, notre branche jeunesse, continuera à partager des graines et de jeunes arbres dans ses communautés aux quatre coins du Kerala, comme un geste d’espoir et de bonté.
- Dans son message pour la célébration de Vishu, la nouvelle année au Kérala, Amma a souligné que l’humanité doit restaurer l’amour et le respect de la nature si elle veut survivre.
Vishu fut l’occasion d’exprimer gratitude et respect à l’égard de tous les êtres de la création, des organismes microscopiques, essentiels au sol de notre Terre, à l’immense soleil qui permet la vie, à 150 millions de kilomètres de là.
L’arrivée du printemps a été célébrée à Amritapuri avec Vishu Thaineetham, un projet qu’Amma a lancé en 2015 pour impulser la plantation de plantes et d’arbres locaux. Il s’agit d’un jeu de mots avec Vishu Kaineetam, une tradition selon laquelle les anciens donnent de l’argent aux membres de leur famille en guise de bénédiction le jour de Vishu.
Amma a distribué des jeunes arbres et des graines aux enfants et aux membres d’Ayudh. Les volontaires d’Ayudh vont partager les jeunes arbres dans leurs communautés, soutenant ainsi les écosystèmes locaux.
Les jeunes pousses de cette année ont bénéficié d’une innovation inspirante. Elles ont été plantées dans des pots en fibre de coco développés par le Centre » Technology Enabling « de l’Université Amrita. La gangue fibreuse constitue un contenant souple, flexible et biodégradable, à mettre directement en terre.
Dans son discours, Amma a souligné que nous nous trouvons à un moment critique pour la survie de notre monde. L’amour et le respect de la nature doivent être restaurés par des actions ancrées dans nos valeurs. Cela ne peut se faire que si nous nous abandonnons au Divin, l’essence en chaque âme.
Extraits du message d’Amma :
» Vishu est le symbole du lien inséparable qui existe entre l’homme, la nature et Dieu. Vishu est l’essence de l’enseignement spirituel selon lequel c’est Dieu qui se manifeste à la fois dans l’humanité et dans la nature, et que rien n’existe en dehors de Dieu.
La religion, la spiritualité et les rituels et pratiques qui les accompagnent sont intrinsèquement liés à l’essence de l’âme individuelle. On ne devient un véritable croyant dans la religion et en Dieu que lorsque la lumière du Soi brille concrètement dans notre vie à travers la pensée, la parole et l’action, sous la forme d’amour, de compassion, de pardon et de patience.
Lorsque nous célébrons Vishu, nous devons nous souvenir de trois choses : la dépendance, l’indépendance et l’interdépendance.
Où que nous soyons dans le monde, quel que soit notre domaine professionnel et quoi que nous fassions, nous dépendrons toujours des autres. C’est en se libérant de l’emprise de l’ego que l’on devient véritablement indépendant.
Nous serons alors capables d’accueillir le bon comme le mauvais avec le sourire. En même temps, nous réaliserons la vérité que « Dieu et moi ne sommes pas des entités séparées » et que nous dépendons mutuellement pour vivre de la nature et de tous les êtres. Tel est le message que Vishu nous adresse.
La force qui soutient l’univers est le service désintéressé. Lorsque les êtres humains servent la nature, celle-ci le leur rend bien. Lorsque les êtres humains se mettent au service des animaux et des plantes, ils ne manquent pas de se mettre à notre service à leur tour.
C’est la même attitude que nous devons avoir au sein d’une association ou d’une famille. Dans la vie on ne peut obtenir le vrai bonheur et la paix qu’en vivant dans l’amour, le service et la confiance mutuels, sur la base d’une compréhension réciproque.
En ce jour de Vishu, employons-nous à faire preuve de compassion envers tous les êtres vivants. Puisse la grâce divine nous bénir et accorder à chacun d’entre nous de créer un monde plein de beauté, de prospérité et de bonheur. Tout comme les Viṣukkaṇi – les objets joyeux et de bon augure qui sont les premières choses que nous voyons en ce jour sacré.
Article paru le 14 avril 2025