LES INONDATIONS AU BIHAR

En août 2008, un million de personnes perdent leur maison quand la rivière Kosi déborde de son lit, au Népal.
La moitié de l’état du Bihar, un état voisin, se retrouve sous les eaux, laissant un million de sans-abris.Le premier ministre déclare l’état de catastrophe naturelle. Selon l’OMS,  3,3 millions de personnes et 1850 villages sont affectés.
Les inondations ont dévasté les récoltes et l’eau buvable est limitée. Dans les régions les plus sinistrées, seuls les faîtes des arbres restent visibles.
Le 10 septembre 2008, ETW affecte l’équivalent de 465 000 dollars aux secours. Les équipes médicales et paramédicales d’ETW soignent plus de 500 patients par jour. Deux ambulances à la pointe de la haute technologie sont envoyées par rail de Cochin, à 2500 km de là, dont une unité mobile de télémédecine, équipée de matériel de radiologie, d’un scanner ECG, d’un laboratoire, de matériel de cardiologie et d’une liaison satellite avec l’unité de soins tertiaires de l’hôpital. Cette unité avait été inaugurée lors de la campagne de secours enclenchée suite au tsunami au Kérala et au Tamil Nadu.
L’équipe médicale d’ETW restera plus de deux mois au Bihar, soignant 50 000 personnes dans 100 camps médicaux. 70 000 dollars de médicaments sont utilisés. Des milliers de tentes, de couvertures et de bâches sont distribuées avec des réchauds, des ustensiles de cuisine, des aliments, des vêtements et du matériel scolaire.Un hôpital temporaire est installé à Supaul.

Le premier camp de base avec trois abris temporaires est établi à Bhawanipur, dans la région de Purnia. Un deuxième camp avec quatre abris est établi à Laharniya, dans la région de Supaul. A un moment, la livraison de matériaux de construction étant retardée, les bénévoles d’ETW se rendent dans une forêt de bambous et abattent et ramènent eux-mêmes des piliers de bambou. Un journaliste écrit le lendemain : « Ils ne dépendent pas de ce qu’on peut leur fournir et accomplissent leurs tâches par pure détermination. » Les abris sont achevés à Purnia le 16 septembre 2008, et à Supaul le 11 octobre 2008. En tout, 1500 personnes déplacées sont logées dans des abris temporaires équipés de cuisines, de toilettes et d’eau courante buvable. Dans les camps de réfugiés, des classes temporaires sont organisées pour les enfants de trois à six ans, plus une section pour les élèves de sept à quinze ans. Des fournitures scolaires, telles que cahiers et crayons, sont distribuées.
Le ministre du Travail du Bihar, Avdesh Narain Singh, exprimera sa gratitude envers ETW en disant : « Ces gens travaillent jour et nuit pour aider les victimes de l’inondation. En fait, je me demande s’ils dorment la nuit ! Nous sommes très reconnaissants à ERW pour avoir entendu notre appel et être venus à notre secours si rapidement. »
Trois mois plus tard, le gouvernement assume la seconde phase de secours et d’aide aux sinistrés. Les eaux se sont retirées, la plupart des gens sont retournés à leur village et se consacrent à reconstruire leur vie.

LES INONDATIONS A MUMBAI

MUMBAI

Le 26 juillet 2005, quatre jours de pluies continues inondent l’Etat de Maharashtra. Mumbai, la capitale, est très touchée, avec 94,4 cm de pluie en un seul jour, le taux le plus fort jamais enregistré en Inde ou dans le monde.

Des millions sont touchés. Des inondations et des glissements de terrain emportent de nombreuses maisons. Un millier de personnes se noient. Des dizaines de milliers de personnes restent coincées sur leur lieu de travail pendant trois jours. Non seulement de nombreuses zones sont submergées, mais tout transport par la route est paralysé, interdisant ainsi la livraison de nourriture, d’eau et d’aide médicale. Les médecins d’AIMS, accompagnés de deux ambulances, soigneront environ 50 000 patients et distribueront l’équivalent d’un million de dollars de médicaments.

Dans la région de Panvel, de nombreux villages sont submergés sous trois mètres d’eau. Les bénévoles d’ETW interviennent avec rapidité pour porter secours à Panvel, ainsi que dans d’autres quartiers de Mumbai. ETW distribue aux populations indigènes de Khidkupada, à Panvel, des objets de première nécessité tels que des matelas, des draps, des réchauds et ustensiles de cuisine, du riz et des aliments de base.

Des repas sont également préparés pour les centaines de réfugiés accueillis dans deux abris d’urgence à Ambedkar Nagar et à Shirovane.