Les deux chaires UNESCO de l’université Amrita ont participé aux discussions portant à imaginer comment renforcer la recherche interdisciplinaire et collaborative en Afrique. Le forum international : « Transformer la connaissance pour l’avenir de l’Afrique», organisé par l’UNESCO, s’est tenu à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 30 septembre au 2 octobre.

La Dre Maneesha Ramesh, de la chaire UNESCO sur l’Apprentissage Expérientiel pour l’Innovation et le Développement Durables, et Dre Bhavani Rao, de la chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et l’Autonomisation des Femmes, ont pris part aux discussions visant à montrer comment l’avenir de l’humanité est inextricablement lié à celui de l’Afrique.

Le forum était organisé conjointement par la Commission de l’Union Africaine et l’UNESCO, sous le patronage de S.E. Sahle-Work Zewde, président de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie. Le forum s’est concentré sur la façon dont les récits établis autour de l’avenir du continent continuent de refléter les déséquilibres anciens dans la production de connaissances et la recherche universitaire en Afrique.

La Dre Ramesh, doyenne de l’université Amrita et la Dre Rao, directrice de l’École des Sciences Sociales et Comportementales ont également rencontré le directeur de l’UNESCO, l’Égyptien Mohamed Elfarnawany, qui dirige la Division de la Coordination des Priorités en Afrique.

Le forum a rassemblé des membres des chaires UNESCO, des réseaux UNITWIN, des érudits, des organisations de la société civile et des partenaires du développement de toutes les régions du monde pour engager un dialogue, une réflexion et des actions de collaboration sur la transformation des connaissances pour l’Afrique.

Parmi les sessions de la conférence il y avait :  » Coopération en matière de Recherche et le Développement des capacités dans le domaine de l’eau « ,  à laquelle a participé la Dre Ramesh ; et :  » Promotion de l’Égalité des Genres à travers l’Enseignement des STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques) « ,  à laquelle a participé la Dre Rao.

Les Dres Ramesh et Rao ont toutes deux contribué aux actions en cours déployées par l’université Amrita en Afrique pour renforcer les capacités de recherche collaborative interdisciplinaire, encourager la science en libre accès, inspirer les programmes de recherche et contribuer aux stratégies pour l’avenir de l’enseignement supérieur, ce qui était également l’objectif de cet événement.

La réforme des systèmes de connaissance est cruciale pour que l’Afrique puisse surmonter les obstacles existants et libérer tout son potentiel pour le développement durable. D’ici 2050, 2,4 milliards de personnes, soit une personne sur quatre dans le monde, seront originaires d’Afrique (UNDESA). Pourtant, seulement 1% de la recherche scientifique mondiale provient du continent (Banque Mondiale).

La recherche universitaire reste largement dominée par des institutions situées dans les pays du Nord ou ayant des liens étroits avec ceux-ci. Il faut mobiliser les multiples traditions en matière de connaissances de l’Afrique pour repenser le discours au sujet de son avenir.

Les participants étaient animés par une vision collective : « Nous aspirons à ce que, d’ici 2063, l’Afrique soit un continent prospère, doté des moyens et des ressources nécessaires pour assurer son propre développement et où des citoyens bien éduqués et qualifiés, soutenus par la science, la technologie et l’innovation pour une société de la connaissance, seront la norme. »

 

Article paru le 5 octobre 2024