Points clés

  • Amma a dit qu’à l’heure actuelle, il était crucial pour l’humanité de rechercher la lumière de la conscience, d’observer les situations avec l’attitude du témoin et de laisser la force de l’amour s’éveiller dans nos cœurs.
  • Le programme s’est déroulé autour du temple Brahmasthanam de Chennai, qui célèbre son 35e anniversaire.
  • KS Chithra, chanteuse carnatique et musicienne de renommée internationale, est venue recevoir les bénédictions d’Amma et a ensuite partagé sa joie au travers de mélodies captivantes.

La tournée d’Amma dans le Tamil Nadu a continué de faire briller la lumière de son amour pour tous alors qu’elle atteignait la capitale de l’État, Chennai. Ville connue comme étant la Porte du Sud de l’Inde, Chennai est également reconnue dans le monde entier pour ses traditions anciennes qui constituent aujourd’hui un patrimoine vivant.

Du 17 au 18 février, les programmes se sont déroulés au temple Brahmasthanam de la ville, consacré par Amma en 1990. Célébrant le 35anniversaire de ce temple, Amma a souligné l’importance de la vigilance dans la vie quotidienne.

« Nombreux sont ceux qui agissent sans réfléchir et qui réfléchissent sans agir. Quand une pensée s’élève dans notre esprit, elle se manifeste immédiatement sous la forme de paroles ou d’actions. Il en résulte que nous sommes incapables de contrôler nos émotions. Mais quand la lumière de la vigilance se met à briller, une petite pause apparaît entre les pensées et les actions », a dit Amma.

« Les graines que l’on laisse en plein soleil ne germeront jamais. De même, à la lumière de notre vigilance, les graines de nos tendances latentes ne germeront pas. Grâce à la vigilance, nous devenons capables de pardonner et d’observer les situations avec l’attitude du témoin. »

Amma a ensuite parlé de la puissance de l’amour, nous rappelant, une fois de plus, que l’amour est l’essence véritable de tout être humain.

« Cette vie humaine est faite pour naître dans l’amour, se vivre dans l’amour et se terminer dans l’amour. En vérité, l’amour véritable est infini. L’amour unit tous les êtres. Pour les êtres humains, comme pour les animaux, c’est la puissance de l’amour qui relie la mère à son enfant », a-t-elle ajouté.

« De nombreuses personnes passent pourtant leur vie entière à rechercher l’amour sans jamais vraiment le trouver. En réalité, l’amour est notre véritable nature. Il peut être temporairement dissimulé, mais il ne peut jamais être détruit. »

Pendant la seconde journée du festival, un rituel collectif dédié à Shani collective a été organisé, avec des centaines de participants. Shani gouverne la planète Saturne, qui est l’une des planètes les plus puissantes et les plus craintes en astrologie védique. Il est connu pour être la divinité du résultat de nos actions passées et est associé à la discipline, au dur labeur, à la justice et à la responsabilité.

En même temps, Shani offre sa protection contre les épreuves à ceux qui prient sincèrement et, plus puissamment encore, il bénit ceux qui donnent de bon cœur et bénévolement à ceux qui sont dans le besoin, sans rien attendre en retour.

Swami Ajamrudananda a dirigé le rituel pendant que les participants effectuaient les rites.  Après les rituels, beaucoup ont partagé qu’ils ressentaient un grand soulagement, non pas seulement pour eux-mêmes, mais également de la compassion pour l’état général du monde en ces temps difficiles.

Quand Amma est arrivée sur l’estrade à 11 heures, elle a donné un enseignement sur l’humilité, l’altruisme et la compassion. Elle a souligné que le véritable épanouissement ne peut venir que de l’intérieur, exhortant chacun à transcender l’ego.

« L’amour est la véritable richesse de la vie et son absence la plus grande perte. La compassion n’est pas un luxe, elle est nécessaire à la survie de la société. Quand le cœur est rempli d’amour, la paix fleurit autour de nous. »

KS Chithra a exprimé sa dévotion en venant recevoir la bénédiction d’Amma. KS Chithra est une chanteuse de play-back et une musicienne carnatique célébrée dans le monde entier pour son talent vocal extraordinaire. De fait, en 2001, le prestigieux Royal Albert Hall de Londres lui a décerné le titre de « La Voix d’Or de l’Inde ».

Elle a ensuite chanté pendant qu’Amma continuait à donner le darshan, partageant son bonheur avec les milliers de personnes présentes dans le hall qui étaient sensibles à la beauté de ses mélodies.

Lors des programmes officiels, les visiteurs furent ravis de pouvoir écouter les enseignements d’Amma, les prières de paix, les chants dévotionnels, et d’assister à la distribution de vêtements et d’aides financières au femmes nouvellement venues dans nos groupes d’entraide auto-gérés Amrita SREE.

Amma a été accueillie par plusieurs invités de marque. Étaient présents le premier jour : M. Raman, fonctionnaire et ancien Secrétaire du gouvernement indien, M. GV Selvam, vice-président de l’Institut de technologie de Vellore, M. Arjuna Murthy, représentant du BJP, Mme Ponni, cheffe-adjointe de la sécurité de l’aviation civile du CRPF (Central Reserve Police Force) de Chennai et M. Shail Manavi, directeur de Mosil Lubricants.

Le second jour, Amma a été accueillie par M. R. Suresh Kumar, juge à la Haute Cour de Madras ; Mme Tharani, ancienne juge de la Haute Cour de Madras ; M. S. Gurumurthy, directeur à temps partiel du Conseil central de la Banque de réserve de l’Inde ; Mme Mallika Srinivasan, présidente de Tractors and Farm Equipment Ltd. ; M. Manoj Kumar, président de The New Indian Express ; le Dr Ravi Pachamuthu, président de SRM Group ; M. K. Srinivasan, sous-secrétaire au département du Développement des Compétences du gouvernement indien et le Contre-amiral Pavithran, de la marine indienne.

Amma a commencé d’étreindre les gens à 11 heures du matin pendant les deux journées, et n’a terminé qu’à près d’une heure du matin le premier jour et à près de deux heures et demi du matin le second. Au milieu du bourdonnement moderne d’une ville aussi ancienne, des milliers de cœurs issus de toutes les couches de la société ont reçu l’attention maternelle d’Amma avec beaucoup de gratitude.

Article paru le 19 février 2025