Points clés :

  • 200 000 saris ont été distribués lors des rencontres annuelles des groupes d’entraide autogérés de femmes du Kerala et du Tamil Nadu.
  • Le projet compte 250 000 membres répartis en 15 000 groupes dans toute l’Inde. Ils ont pour but d’insuffler indépendance et confiance en soi aux femmes.
  • Elles sont formées à des professions ne dépendant pas des changements climatiques, et cela concerne surtout les femmes issues de familles de pêcheurs et d’agriculteurs.

Au Kerala et au Tamil Nadu, nous avons mené à bien la distribution de saris au cours des rassemblements annuels qui avaient pour but de soutenir les groupes d’entraide autogérés de femmes. Pour la plupart, ces femmes viennent de régions rurales et isolées. Elles vont également recevoir un soutien financier sous forme de versements directs sur leurs comptes en banque.

Environ 200 000 saris ont été offerts dans différents lieux :  Kasargod, Kannur, Kozhikode, Ernakulam, Malappuram, Thrissur, Kodungallur et  Trivandrum au Kerala ; et Nagercoil au Tamil Nadu.

Aujourd’hui, il y a environ 15 000 groupes d’entraide et 250 000 membres partout en inde. Pour gagner leur vie, ces femmes sont formées à des professions ne dépendant pas de la météo, contrairement à la pêche ou à l’agriculture. Ce système les fait également progresser en leur insufflant indépendance et confiance en elles grâce à un soutien mutuel collectif.

On compte le plus grand nombre de groupes d’entraide au Kerala, où le projet a vu le jour après le tsunami de 2004. Ce projet étend activement son rayon d’action au Tamil Nadu, au Karnataka, en Andhra Pradesh et au Maharashtra.

Nous nous efforçons de doter les femmes sans emploi et économiquement vulnérables de compétences et de moyens nécessaires à la création de petites entreprises artisanales. Les groupes d’entraide fonctionnent de manière autonome, mais nous leur apportons notre soutien en leur offrant une formation professionnelle, un capital de départ, une aide à la commercialisation et l’accès à des microcrédits et à des comptes de micro-épargne auprès de banques réglementées par l’État.

Parmi les formations : couture, confection d’objets artisanaux, réparations électroniques, comptabilité, gestion de salons de coiffure, fabrication de produits d’hygiène féminine, d’articles de papeterie, confection de vêtements de prêt à porter, fabrication d’articles de maroquinerie, de plats cuisinés, tissage à la main, confection de vêtements, agriculture communautaire, transformation alimentaire, production de farine de riz, culture de la banane et fabrication de la fibre de coco.

Article paru le 14 septembre 2024