La semaine dernière plus de 70 personnes – vivant toutes sous le seuil de pauvreté en zone rurale ou tribale – sont venues à l’ashram d’Amritapuri pour recevoir le darshan d’Amma. Inspirés par ce qu’Amma fait pour favoriser le développement des zones reculées partout en Inde, des dévots et résidents de l’ashram ont permis à ces villageois de venir voir Amma.

En voyant l’innocence et la situation économique désespérée de 20 personnes venues du Kérala oriental, Amma, dans sa compassion, leur a offert un emploi à l’hôpital Amrita de Cochin. Là-bas, ils seront embauchés comme aides-soignants, ou pour aider dans les bureaux et servir à manger aux patients. Ils recevront un salaire et seront logés et nourris gratuitement. Amma a aussi offert de financer les études supérieures d’une jeune fille parmi les plus éduquées de son village qui venait de terminer l’école secondaire.

Bon nombre de ces personnes n’avaient jamais quitté leurs « panchayats » (villages) et n’étaient même jamais allés en ville. Les indigènes de Dummiragunda Mandalam (Visakhapattinam District, Seema Andhra) n’avaient jamais eu de contact avec le monde extérieur à leur village ; il a même fallu leur montrer comment s’habiller pour se conformer aux habitudes de la société d’aujourd’hui.

A l’ashram, il a également fallu leur montrer comment utiliser les douches et les toilettes car c’était la première fois qu’ils devaient se servir de ce genre d’équipement. En fait, comme le point d’eau le plus proche se trouve à trois kilomètres de chez eux, ils n’ont même pas l’habitude de faire régulièrement leur toilette.

Le plus souvent, la pauvreté et le manque de ressources de ces villages proviennent de leur éloignement. Comme il faut faire jusqu’à 50 kilomètres à travers bois pour se rendre au lycée le plus proche, rares sont ceux qui peuvent y poursuivre leurs études.

Un habitant de Kallar (près de Adimudi dans le district de Idukki au Kérala) est venu avec sa femme recevoir le darshan d’Amma. Il s’est plaint à Amma que sa femme était obsédée par la propreté, qu’elle forçait les invités à se laver avant d’entrer chez eux, et qu’elle pouvait passer des heures dans la salle de bains à se laver les mains. Il a dit à Amma qu’il pensait qu’elle était arrogante et il a commencé à lui tordre les bras pour qu’elle arrête. Amma a expliqué à cet homme que sa femme devait souffrir d’un désordre obsessionnel compulsif. Elle s’est ensuite arrangée pour que la dame puisse consulter un psychiatre à l’hôpital Amrita et recevoir les soins nécessaires pour venir à bout de cette maladie.

En juin dernier, des dévots avaient déjà organisé une campagne de soins médicaux à Badimela (dans le district de Visakhapattinam dans le Seema Andhra) : plus de 500 personnes avaient ainsi bénéficié de consultations médicales et d’une distribution de médicaments entièrement gratuites. Le 27 août, des docteurs de l’Amrita Hospital se rendront sur place près de Munnar, dans le district d’Idukki dans le cadre d’une campagne de soins du même genre qui se déroulera à Kattamudikad, là où habitent un autre groupe de villageois tout heureux d’être allés voir Amma cette semaine.

« Bien que nombre d’entre eux n’aient pas été scolarisés et qu’ils ne soient pas civilisés comme nous l’entendons généralement, intérieurement, ils ont la fibre spirituelle » a déclaré Amma en regardant le groupe de Badimela exécuter une danse tribale pendant le darshan.

Amma les a ensuite tous embrassés avec amour avant de donner personnellement un sari tout neuf à chacune des femmes et une chemise neuve à chacun des hommes. Les organisateurs du voyage des villageois ont offert à Amma des graines et des plantes de zones tribales

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